Cadeaux d'entreprise 2024/2025
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Ce cépage blanc est le miracle et l’orphelin du Valais. La petite arvine brille par sa densité et sa saveur épicée, sa substance et sa minéralité qui laisse en fin de bouche une légère trace salée pétillante. Il s’agit très probablement d’un cépage indigène du Valais, bien que rien n’ait permis de le prouver, car la génétique n’est jusqu’à maintenant pas parvenue à remonter jusqu’à ses parents. L’arvine est orpheline. Elle est évoquée pour la première fois en 1602 à Sion sous le nom d’arvena, qui provient du latin «arvena». Quel sens prendre ce terme? Trouvé ou introduit? Le flou persiste. A partir du XIXe siècle, il existait deux arvines, la petite et la grande (une descendante de la rèze), mais cette dernière n’est plus cultivée. Dans les années 1980, on buvait des spécialités à base de petite arvine ou d’amigne en vin de dessert, lors des occasions spéciales. Dans les bistrots, on commandait simplement un «ballon de blanc», et ce blanc était toujours du fendant. A l’époque, les vignobles du Valais étaient principalement garnis de chasselas, de pinot noir, de gamay et d’un peu de johannisberg et de malvoisie. Les cépages tels que la petite arvine, le cornalin et autres raretés ne sont pas très productifs et étaient au bord de la disparition. Mais grâce à l’engagement de vigneronnes et de vignerons, ces anciens cépages sont aujourd’hui plus demandés que jamais. En revanche, les tentatives d’implantation de l’arvine en dehors du Valais n’ont jamais répondu aux attentes.